I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Tekka
• PRÉNOM : Yori
• GENRE : Masculin
• ÂGE : 11 ans
• RACE : Humain
• METIER : Chanteur
• FRUIT DU DEMON : Aucun, tirage trop naze ! Vive Basic-Fit !
• CAMP : Pirate
• AUTRE CAPACITE : Bonne agilité et rapidité.
• AVATAR : xxxTentacion - O.C  

II. LES DESCRIPTIONS.

Combatif - 戦士
S’il peut parfois paraître surprenant, c’est bien pour ce trait de personnalité. Un petit corps reflétant son jeune âge montrant pourtant énormément de courage et de hargne. Stupidité ou simplement audace? Le jugement est parfois compliqué à effectuer. S’attaquant souvent à des adversaires plus coriaces que sa propre personne, Yori reste toujours prêt à en découdre avec d’autres combattants. Le jeune pré-adolescent arrive à canaliser sa colère, afin de la libérer durant ses confrontations, montrant alors une personnalité violente. C’est indéniable, il aime se battre. Bien qu’il évite de le faire sans raison, le Tekka est toujours hâtif de disputer sa prochaine bagarre.

Confiant - 被保険者
Ce qui rend le jeunot remarquable, c’est probablement sa confiance en soi. Sans doute lié à son inexpérience, le Tekka ne se dénigre que très peu. Un mélange entre le fait de se surestimer, et de sous-estimer ses adversaires donne ce résultat. Le chanteur ne pense pas à la possibilité de subir un grave incident, se sentant comme protégé par le destin.

Fierté - 誇り
Allant de paire avec sa confiance surdimensionnée, le jeune garçon est très fier. Rares sont les personnes qui arrivent à impacter les décisions de Yori, tant il n’accepte pas d’avoir tord. Son égo mal placé le pousse à aimer être placé sur un piédestal, bien qu’il reste souvent dénigré par son âge. S’il lui arrive parfois de se remettre en question, ces situations restent rares et se produisent souvent après un lourd évènement impactant.

Altruiste - 寛大な
L’une des faiblesses du jeune enfant. L’altruisme fait intégralement parti du code de vie du jeunot, celui-ci ne pouvant se résoudre qu’à partager avec ses prochains. Qu’il s’agisse de bien matériaux, comme l’argent qu’il touche parfois en récompense de ses travaux, ou encore simplement de services, Yori ne sait répondre par la négation lorsqu’une personne dans le besoin se met à quémander. Epris de pitié, ou simplement trop naïf? Le principal concerné ne saurait l’expliquer.

Audacieux - 大胆な
Animé par son envie de progresser, de se surpasser, et de toujours avoir plus, le gamin est facilement caractérisé comme quelqu’un d’audacieux. Ne sachant pas lui-même le qualifier comme un défaut ou une qualité, tant cet aspect peut-être bénéfique ou funeste en fonction de la situation. Le petit à tendance à prendre des risques pour réussir ce qu’il entreprend, lui valant également d’être pris pour quelqu’un d’insouciant. Yori s’est aussi construit une réputation de garnement désobéissant, de tête de mule.

Comique - コミカル
Malgré les différentes étapes de sa vie, le jeune pré-adolescent n’a pas su se détacher de son étiquette de comique. S’alliant parfaitement avec son large sourire présent sur son visage, Yori conclut généralement ses répliques par des petites blagues. Pas forcément rigolote, même les blagues les plus lourdes arrivent à faire rires les visages les plus fermés. Malheureusement, il arrive que de temps à autres, le Tekka se sert à tort de son sens de l’humour plutôt prononcé, notamment lors de situation déplacée, ou pour se moquer d’autrui.

Distrait - 気が散る
Une véritable tête de linotte. Bien qu’il se concentre particulièrement lors des actes importants, pour ne pas avoir à subir de lourdes conséquences, Yori est une personne assez facilement distraite, dans la vie courante. Un papillon, un chaton coincé ou même la rencontre d’un individu en pleine rue lui fera facilement oublier son objectif momentané, au point de le retarder de plusieurs heures sur son programme. Un défaut qui le rend assez peu ponctuel sur ses rendez-vous.

Enfantin  - 子供っぽい
Naturellement, Yori possède une mentalité d’enfant, à cause de son âge. En effet, ce dernier a du mal à mettre des barrières à son implication, ce qui lui vaut souvent de prendre des décisions aux proportions démesurées par rapport à la situation. Ainsi, il peut être d’une extrême jalousie pour un événement bénin, tout comme il peut se retrouver extrêmement généreux, au point d’être prêt à perdre énormément.

Souriant - にこやか
Derrière son allure de petit comique, un large sourire se dévoile souvent. Une facette facilement visible, qu’il dévoile très vite au grand public. Une joie de vivre parfois un peu hypocrite, une transpiration de bonne humeur souvent factice.

Une petite silhouette se dessine au loin. Devant le soleil couchant, il est observable, cet individu. Sa démarche semble joyeuse, ses bras se balancent dans tous les sens, glissant parfois dans ses cheveux. Il sautille, trottine de temps à autres. Plus aucun doute, du haut de son mètre cinquante, il s’agit forcément d’un enfant ! Petit à petit, il devient de plus en plus visible. Oui, désormais sa couleur de peau semble plus nette. Le morveux possède une peau matte, proche de la couleur de la poudre de café. Un teint de peau marqué par le soleil.

Le visage est désormais visible. Les traits sont fins, les joues semblent creusées. Le garçon possède un petit nez, en bref un visage très immature. Pourtant certains éléments semblent décrire le contraire. Tout d’abord, les yeux sombres de l’enfant paraissent comme chargé d’une lourde peine, d’un lourd passé malgré son inexpérience. S’il ne semble pas pour autant attristé, le regarde du jeunot semble tout de même refléter des regrets, des chagrins.

D’un autre côté, les nombreux tatouages présents sur la tête semblent assez contradictoire. Des marques pouvant certes représenter une part d’irresponsabilité, tant ceux-ci semblent être impossible à effacer, mais qui pourtant restent assez originales, surtout lorsque l’on connaît le véritable âge de Yori. Arbre, coeur brisé, montre, éléphant… Divers motifs sont présents, représentant certains vestiges du gosse.

Cependant, le sourire du garçon reste assez contrasté avec le reste du visage. Si l’on peut penser avoir à faire face à un enfant dépressif, l’immense sourire dont celui-ci fait souvent part vient faire pencher la balance. Des dents dont la blancheur ressortent grâce à son teint de peau, bien aligné. Un sourire adorable, qui donne envie de croquer les joues du Tekka.

La coiffure particulière de l'enfant flotte facilement au vent. Des cheveux longs, et tressés sous formes de dreadlocks. Arrivant jusqu'aux oreilles, les mèches sont de couleur bleue. Pourtant, le reste de poils recouvrant le crâne du petit est d'une couleur noire, très sombre, bien plus que sa couleur de peau.  

III. L'HISTOIRE.

Seul dans son lit, Yori passait sa main droite sur ses tatouages. Fatigué, il n’arrivait pourtant pas à trouver le sommeil. Plongé dans ses pensées, les larmes coulaient de ses yeux. Le reste de son visage restait stoïque. Dans cette chambre qu’il avait loué, il profitait du calme qui lui manquait souvent, afin de se remémorer de bons moments, de passer en revue les événements marquants de sa vie…

Du plus loin qu’il se souvienne, Yori a toujours vécu sur Panameru, une île se situant sur West Blue. Pas très grande, pas trop petite, l’endroit n’était composé que d’une ville, possédant le même éponyme que la terre. Un environnement industriel, marqué par de fortes inégalités entre la classe populaire, et la bourgeoisie. Un lieu où il ne faisait pas réellement bon vivre, tant la différence entre les deux peuples amenait à de violentes guerres civiles.

Une île depuis toujours dirigée par un parti politique totalitaire, cherchant à mettre à l’écart les pauvres, à se servir de quelques-uns, pour subvenir aux besoins de la haute société. D’un côté de l’île, un quartier de couvrant qu’une dizaine de pourcent du territoire, où s’alignaient de magnifiques bâtiments. Noodly était le nom de ces lieux, qui avait l’honneur d’accueillir les familles aisées de l’île.

Yori n’avait malheureusement pas eu la chance de bénéficier d’un riche héritage, d’une fortune colossale. En conséquent, il a toujours vécu dans Lazon. Une espère d’immense cimetières de caravanes servant d’abris. Certains avaient la chance de vivre dans ces cloisons sur roues, comme le Tekka. D’autres quant à eux n’étaient malheureusement abrités que par quelques bouts de tôles.

Un endroit d’une puanteur extrême, en proie à la violence, à la pauvreté, au trafic d’armes et de stupéfiants. Les maladies circulaient ainsi facilement grâce aux conditions pittoresques. Manque de chance, un terrible virus porté par certains rongeurs eurent raison d’une bonne moitié de Lazon. Cet événement est la raison de l’absence de père pour Yori.

Eduqué par une mère ravagée par le décès de son mari, terrorisée par le fait de devoir éduquer un enfant dans un territoire si hostile, la pauvre dame se plongea dans la consommation de drogues, dès lors que Yori eut trois ans. Une femme absente, ne travaillant que pour se payer des doses, souvent shooté. Le garçon dû apprendre à faire son éducation de par lui-même.

Très tôt, aux alentours de ses cinq ans, le Tekka commença à travailler au sein de Lazon. Bien évidemment, des travaux pas forcément très légaux. En effet, dans un monde où circulent principalement la drogue, l’enfant se transforma en une espèce de vigie. Posté sur une grande tour de tôles d’aciers, son seul travail était de scruter l’horizon, afin d’avertir les habitants et vendeurs illégaux d’une potentielle arrivée de la milice.

Un poste essentielle permettant d’éviter les lourds lynchages gratuits que menaient la milice commanditée par le gouvernement, afin de garder une population docile. Un régime de terreur que le Yori avait appris à subir. Pourtant, le fait de protéger ses semblables ne pouvaient que le faire jubiler. Un sentiment de fierté l’envahissait à chaque alerte, à chaque fois qu’il réussissait à défier l’autorité.

Même s’il avait quelques moments mouvementés, le Tekka ne pouvait pas s’empêcher de se plaindre de la lourdeur du travail. Un emploi qui avait la faculté d’être long, répétitif, et bien souvent ennuyeux la plupart du temps. Ne pouvant le quitter par raison financière, l’enfant se trouva très jeune un passe-temps : la musique.

Bercé par un univers pauvre et violent, il se pencha vers une variété bien connu de Lazon. Le rap devenait pour lui un jeu. Il écrivait ses textes durant ses tours de garde, jouait avec les mots durant ses discussions, s’amusait à chanter de plus en plus vite jusqu’à atteindre un débit incompréhensible.

Au fur et à mesure, le garçon participa à des joutes verbales. Une originalité marquée par son vécu malgré son jeune âge facilita la séduction du public. Se faisant un nom parmis les chanteurs les plus renommés du bidonville, Yori rejoint rapidement les concerts clandestins pour faire quelques apparitions. Une passion ne rapportant pas d’argent, mais alimentant l’amour que le jeunot portait à la musique.

Parallèlement, dès ses sept ans, Yori fut rapidement embarqué dans des travaux plus productifs. De base simple guet, il se transforma rapidement en cambrioleur. Accompagné d’une petite équipe, changeant souvent d’effectif, ils se hissaient jusqu’aux bâtiments d’aristocrates afin de dérober des biens pratiques. Nourritures, armes, vêtements…

C’est durant ce métier que le garçon décida de se tatouer une espèce d’arbre, au milieu de son front. Il était conscient que son statut au sein du bidonville lui était favorable. Il n’avait pas encore dix ans, et pourtant une bien meilleur situation que la plupart de ses semblables. De l’argent, il en avait un peu. Il ne manquait pas de nourriture, et avait même la chance d’avoir un public le supportant dans sa passion.

Une signification particulière, désignant sa croissance au sein de la société. Partis de rien, seulement avec des efforts, il pouvaient désormais commençait à profiter des fruits de son dur temps de labeur. Les autres marques suivirent de peu, comme si se tatouer le visage était devenu banaux.

Le coeur brisé désigne quant à lui la première déception amoureuse du garnement. Piqué par une jolie fille de son âge, Yori remarqua bien rapidement que celle-ci n’était intéressé que par le potentiel que ce dernier présentait. Rêveuse de faire quitter Lazon à sa famille, la gamine pensait pouvoir se raccrocher à Yori afin de bénéficier de ses efforts.

L’annotation “Alone” désigne la mort de sa mère. Un décès qui ne lui provoqua que très peu de tristesse. Il avait vécu seul, sa mère passant la majeure partie de son temps à se donner à divers inconnus pour récolter des misérables doses de drogues. Pourtant cet événement fut rapidement réaliser au garçon qu’il fut, pour ainsi dire, toujours tout seul.

Un beau jour, un équipage de pirate séjourna sur l’île. La raison de leur présence était inconnue. Dirigé par un capitaine semblant être un homme-poisson, le profil du jeunot fut fortement intéressant pour cet homme. Aperçu par ce dernier durant un concert clandestin, l’individu fut charmé par la hargne, et par la violence des propos du gamin.




Au milieu de la foule, il se démarquait de part ses quatre mètres de hauteur. Se hissant à travers le public, il s’était logé devant la scène avant d’attendre la fin de la partie dédiée aux chansons que Yori avait écrite pour l’occasion. L’individu avait de longs cheveux, une énorme barbe, ainsi qu’un lourd manteaux de cuir couvrant son épaisse carcasse tatouée.

Contre toute-attente, le garçon reçut une proposition étonnante. L’aider à cambrioler un riche noble vivant depuis de nombreuses années au sein de Noodly. Payé d’avance, le gamin n’eut aucun temps de réflexion avant d’accepter le job qu’avait à proposer l’étranger.

La mission s’était déroulée au plus vite, le soir même. Un assaut éclair avant que son bateau ne soit aperçu sur les côtes de Panameru. En première position, le garçon dirigeait l’équipage d’une dizaine d’hommes, en direction du quartier riche. Le Tekka avait l’habitude d’emprunter des chemins afin d’éviter les rondes de la milice.

Malheureusement, la tournure des événements furent drastiques. Non, ces hommes n’étaient pas là pour cambrioler, mais uniquement pour se venger. Là, où les individus étaient censés récupérer des biens, ils sortirent les armes à la place, mettant à sang les gardes des lieux. La famille noble fut également égorgée, lynchée, décimée.

Considéré comme un complice par les témoins, Yori n’eut pas le choix de prendre la mer accompagné des forbans. Devenant ainsi un membre officiel des “Fish’N’Chips”, équipage pirate principalement composé d’hommes-poissons, Yori fut rapidement considéré comme un hors-la-loi aux yeux de la marine.

Être contraint de les rejoindre ne fut peut-être pas une si mauvaise solution. Après tout, de cette manière le garçon pourrait mieux vivre, dans des environnements plus sains et chaleureux. De plus, membre à part entière de l’équipage, le chanteur fut rapidement amené à suivre un entraînement intensif. Les hybrides ne furent pas de tout repos avec ce gamin au corps frêle.

Entre les bagarres de pirates, les affronts envers le gouvernement, et les navigations interminable, Yori continua des concerts. La petite prime, et les diverses apparitions qu’il eut au journal ne furent que bénéfique pour sa personne, considérant ces choses-là comme de la publicité gratuite. Désormais adulé par un public en soif de rébellion, Yori participe toujours à des prestations clandestines, ce dernier étant recherché par la marine.

Aujourd’hui, le garçon est un membre libre de l’équipage. Toujours considéré comme un pirate des Fish’N’Chips, il reste néanmoins indépendant, sur West Blue. Le reste de ses compagnons étant partis sur Grand Line, il espère pouvoir un jour les rejoindre, après avoir pourquoi pas aidé à délivrer Panameru.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.