I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Like.
• PRÉNOM : Eiichiro.
• GENRE : Masculin.
• ÂGE : 43 ans.
• RACE : Humain.
• METIER : Chasseur de Primes.
• FRUIT DU DEMON : /.
• CAMP : Chasseur de Primes, il travaille essentiellement pour sa gueule et le plus offrant
• AUTRE CAPACITE : Kenjutsu / Hasshoken.
• AVATAR : Kyoraku Shunsui, de Bleach.

II. LES DESCRIPTIONS.

Qu'est-ce que la morale exactement ? Peut-on vraiment parler de cette dernière en ce monde alors même qu'il faudrait tracer une véritable frontière entre le Bien et le Mal ? Entre le Juste de l'Injuste ? Il n'existe pas une telle chose. Ni entre Pirates, ni même les Révolutionnaires ou d'autres groupes. Aussi Eiichiro s'est toujours considéré comme une personne grise, d'entre les milieux, travaillant à l'ombre loin des questions les plus éthiques. Sans être un Humain amoral, qui n'en aurait donc aucune, il préfère considérer relativement égoïste, travaillant d'abord pour lui et son propre code de conduite. Entre le Blanc et le Noir, ce qu'il a appris et vu de ce monde, de ce qu'on a lui dit, mais aussi de ce qu'il a vu par lui-même. Tel est notre homme au demeurant, un homme des actes et des actions, bien avant d'être un personnage de paroles et de fausses promesses.

Il parle d'ailleurs très peu, préférant agir et seulement ensuite parler. Une façon toujours très particulière de se présenter, diront d'ailleurs certains. Peu bavard, ne s'étendant pas sur de nombreux sujets, surtout quand cela ne le concerne pas, Eiichiro n'est pas vraiment là pour discuter avec tout le monde de n'importe quoi. Il n'aime d'ailleurs pas les petites conversations sans aucun intérêt et entre toujours dans le vif du sujet dès qu'il le peut. Il le dit lui-même, il n'est jamais là pour faire dans le social. Une autre de ses forces en tant que Chasseur de Primes qui le rend, pourtant, très difficile d'accès au quotidien. Car Eiichiro parle peu, voire jamais, de lui-même, de son passé et ses expériences. Peu entouré par des connaissances de longue date, il ne s'entoure pas de ceux qu'il ne juge pas digne de sa confiance. Ou en tout cas, de son intérêt sur le long terme. Aussi faut-il le rendre curieux assez pour cela. Ce qui pourrait être plus difficile encore car, régulièrement, le Like considère avoir tout vécu et tout vu, ne laissant pas la chance à qui que ce soit de l'approcher véritablement.

Eiichiro n'aide que sa personne. Exceptionnellement égoïste, sans être égocentrique, il ne considère que son propre intérêt dans toute équation. Il travaille uniquement dans son propre intérêt. Si vous souhaitez dès lors de son aide, soyez capables de payer le tribut. Et surtout ne lui jouez jamais un mauvais car le personnage garde la rancune des plus tenaces. Peut-être est-ce ce qui le rend aussi dangereux ? Cette rancœur qu'il peut nourrir durant de nombreuses années et que vous observerez ultimement lorsque son œil se posera à nouveau, une dernière fois, sur vous. Sans aucune pitié, peu importe votre âge, votre genre ou votre sexe, le Chasseur de Primes n'accepte pas d'être roulé par quiconque. Combinaison dangereuse, rancunier autant que sans pitié, il travaille uniquement pour son propre succès. Bâtir son propre empire, sa réputation. Telle est sa seule ambition.

S'il est donc davantage un homme de terrain, d'actes et d'actions avant de croire aux belles paroles et fausses promesses, Eiichiro n'en reste pas moins une personne dont l'esprit, affûté par les années d'expérience, se montre vif. Habitué aux rapides observations et analyses, le Chasseur de Primes est loin d'être entièrement débile. Que du contraire. Enfermé dans ses longs silences, souvent caché dans une cale, l'autodidacte qu'il est a donc appris par lui-même à survivre dans cet univers. Ne vous laissez donc jamais surprendre.

Si le loup ne dort que sur une seule oreille, il en est bel et bien de même avec le Borgne. Je vous laisse imaginer de quel œil il dort réellement.

Un chapeau de paille usé calé sur le crâne. Un oeil en moins. Une mauvaise barbe mal rasée depuis plusieurs jours, d'un voyage en mer en tant que clandestin. Telle serait sûrement la meilleure description du personnage que vous pourriez obtenir du personnage. Difficile de retenir d'ailleurs autre chose de ce bonhomme qui, outre cela, se révèle être d'une banalité surprenante. Homme passe partout, à la dégaine plus oubliable, son visage ne marque les esprits que le jour de son passage avant d'être effacé. Si pour certains, ce serait une véritable disgrâce, le Chasseur de Primes a accepté ce fait et dorénavant en joue librement. Maître dans l'art d'être un fantôme, il apparaît aussi aisément qu'il disparaît, parfois même sans avoir payé son dû.

Habillé de façon traditionnelle, le Chasseur de Primes n'aime guère faire de folies. Habillé amplement pour des mouvements amples et éviter d'être coincé, il a toujours préféré porter un kimono rose et des sandales tandis qu'il porte un haori plus serré. Plutôt tranquille sur sa tenue, pour laquelle il ne prête guère attention, son apparence laisserait tout à croire de sa fausse décontraction. Il porte surtout pour passer inaperçu comme le demande la plupart du temps ses employeurs. Il s'approche plus aisément de ses victimes recherchées grâce à ce costume. C'est alors qu'il révèle tout son véritable esprit, juste au dernier moment. Son vrai visage se cache sous toute cette banalité.

Méfiez vous de l'eau qui dort. Aussi pourrait-elle cacher un autre visage ! Tout n'est pas toujours visible au premier coup d’œil.

III. L'HISTOIRE.

Est-ce que, croisant un être humain, vous vous demandez réellement toute l’histoire de cette personne ? Ce qui l’a poussé vers telle vie ou telle île ? Comment se fait-il que vous le rencontrez en ce jour sur tel Blues ? Comme le disent certains, ...

Moi, je crois, la question est vite répondue.

Bien sûr que non. Comment se fait-il alors que vous rencontrez Eiichiro en ce jour, à ce moment précis ? C’est rarement le hasard qui aura conduit notre Chasseur de Primes, Fantôme par son visage si banal, a croisé votre route. S’il se présente à vous, c’est qu’il le veut bien. Mais comment en est-il arrivé à mener cette vie ?

Né il y a une quarantaine d’années dans le West Blue, dans le Royaume des Fleurs, Eiichiro n’était encore qu’un bambin à l’époque, loin de savoir qu’il se trouverait face à vous des années plus tard. Et comment aurait-il su quelle vie il devrait choisir ? Ces questions ne se posent pas encore alors qu’il demande encore le sein de sa mère. Patientons encore quelques années, le temps qu’il arrête de baver, s’endormir à 19h et se lever à minuit (bien que certaines habitudes ne changeront jamais véritablement ou … Différemment, dirons-nous).

Hop. Bond dans le temps. Eiichiro a dorénavant huit ans. Il est conscient de créer ses souvenirs. Conscient de l’enfant imparfait et parfois un peu difficile qu’il peut être. “Eiichiro. Un peu de concentration, s’il te plaît !”, entendait-il trop souvent alors qu’il apprenait l’art de la famille. L’Hasshoken, disaient-ils, était un pouvoir mystique, capable de briser des armures, contrer les plus puissants seulement par la concentration en un seul point. Ce dont manquait perpétuellement l’enfant qui dérapait au moindre mouvement. Le soleil qui l’aveuglait était même un faux prétexte pour s’échapper aux leçons ennuyantes. De nombreux soupirs. L’enfant n’était pas capable de s’y éveiller et finalement abandonna temporairement cet apprentissage.

Ce n’est que vers seize ans réellement que l’adolescent prit la décision de vivre pour lui. En accord avec ce qu’il croyait, d’abord les actes et uniquement cela, il devait vivre par lui-même et pour lui-même. Loin de croire aux rêves et belles paroles des Pirates et des combats Révolutionnaires, incapable de lécher les bottes d’une autorité telle que la Marine, il devait devenir celui qui chasserait. Le traqueur. Le loup plutôt que la bête. Telle devait être la vision menée par cet homme. Etait-ce de l’orgueil ? Encore jeune dans son esprit, Eiichiro devrait apprendre que ce monde le mangerait bien plus vite qu’il n’aurait le temps de croquer sa première saveur.

S’il perdit un oeil, ainsi que la partie supérieure de son oreille droite, cela donna à Eiichiro toutes les excuses pour être l’humain qu’il est aujourd’hui. Accordant encore un peu trop sa confiance aux paroles d’un monde qu’il ne connaissait pas encore, le jeune Chasseur, inexpérimenté, se laissa surprendre par une femme qu’il pouvait ramener. Dead or alive. Il la voulait en vie et lui avait fait une proposition qu’elle avait accepté. En contrepartie, elle lui avait demandé de lui laisser une dernière nuit avec son amant, ce qu’il avait accepté. Elle ne s’était pas montrée dangereuse. Jusque-là. Tout ceci pour mieux l’embuscade juste avant l’aube. Une attaque sournoise dont il réchappa de justesse, des séquelles gravées à jamais sur son visage. Un marquage qu’il n’oublierait jamais.

Dorénavant, les dernières paroles entendues par ses proies sont toujours les mêmes. “Ou tu me suis docilement. Ou tu meurs maintenant. Fais le bon choix, bisous.”, lâche alors le Chasseur de Primes, d’un demi-sourire cynique.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.