Gasperde Serafino
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Gasperde Serafino
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Lieutenant

Gasperde Serafino

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Gasperde Serafino — Sam 5 Sep 2020 - 23:52


I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Serafino
• PRÉNOM : Gasperde
• GENRE : Masculin
• ÂGE : 32 ans
• RACE : Humain
• METIER : Vice-Lieutenant de la Marine
• FRUIT DU DEMON : Fruit du Gaz - Gasu Gasu no Mi
• CAMP : Marine
• AUTRE CAPACITE : -
• AVATAR : Prussia - Axis Powers


II. LES DESCRIPTIONS.


MORALE
Il est indéniable que l’identité de Gasperde a été fortement influencée par ses origines aristocratiques. Il défend la noblesse, le Gouvernement Mondial et par conséquent le maintien du pouvoir en place. Il ne conçoit le futur que sous la tutelle des élites, peu convaincu par la capacité du peuple à s’auto-gérer. Pour autant, ses idéaux ne l’empêchent pas de critiquer certains choix, tel que l’esclavagisme qu’il ne défend pas le moins du monde. Il ne comprend pas l’amour des élites - y compris de ses parents - pour la domination et la soumission du peuple et des non-humains. La sauvegarde et le développement de l’humanité priment, mais ne justifient absolument pas l’oppression de ceux qui ne sont pas comme eux.

Par la mention de “non-humain”, Gasperde ressent en effet un certain dédain pour les autres espèces. Il ne souhaite ni leur extermination, ni leur asservissement… il ne veut simplement pas les voir. Il est toutefois enclin à accepter, dans une certaine mesure, les tribus des longs-bras et des longues-jambes, adhérant ainsi à la décision de l’actuel Amiral en chef de les inclure dans les forces de la Marine. A vrai dire, il les considère même comme un ajout important dans la lutte pour la justice. C'est un moindre mal pour obtenir la paix.

Une autre différence flagrante en comparaison de la majorité des nobles, c’est son opinion sur la population. Son attachement pour l’entièreté des humains l’empêche de mépriser le peuple, y compris ceux provenant de milieux pauvres et défavorisés. Pour Serafino, le seul mauvais humain est un criminel, à l’instar des pirates ou des révolutionnaires. En réalité, il se considère comme un protecteur. En effet, si Dieu lui a accordé la chance de naître dans la richesse, l’éducation et la puissance, ce n’est pas pour gaspiller ce précieux don. Et puis, l’existence même des gens modestes permettent en quelque sorte aux nobles d’exister, sinon la notion de classe n’aurait aucun sens… mais ça, ils n’ont pas à le savoir. Heureux sont les ignorants qui n’ont pas à porter un fardeau aussi lourd que le sien.

Cette considération pour le genre humain peut avoir ses limites, bien sûr. Il est quelqu’un de relativement agréable à vivre à condition de partager sa vision du monde. Il sait être calme et user d’humour lorsque la situation s’y prête, mais ses opposants - humains ou pas - ne bénéficient d’aucun traitement de faveur. Il n’y a qu’un seul sort destiné aux pirates et aux révolutionnaires : la prison ou la mort. Il se fiche de ce qu'ils défendent ou de leurs traumatismes... un crime est un crime. C’est pourquoi son entrée dans la Marine est loin d’être anodine : il veut être celui qui permet au peuple et au Gouvernement de vivre paisiblement, loin des horreurs orchestrés par les criminels et les ennemis de l’humanité. Certes, peut-être y a-t-il une part de fierté ou d’égocentrisme dans cette lutte pour la justice, mais il n’empêche qu’il oeuvre pour le plus grand bien. Ce plus grand bien implique parfois, hélas, de faire preuve de pragmatisme et sacrifier un élément au lieu de négliger une mission bénéfique au monde.

Sur une note plus légère, il a un amour inconditionnel pour le café et le thé de haute qualité, qu'il boit au moins deux fois par jour. Il aime alors s'isoler, pouvant pleinement se relaxer sans craindre qu'on puisse le voir se comporter "comme le commun des mortels". Si le temps ne lui permet pas la solitude, il boit alors un "octuple café". Avec autant de caféine, aucun risque qu'il puisse se relaxer et donc perdre le contrôle de son apparence !


PHYSIQUE
L’éducation d’un noble comporte une part non-négligeable de communication non-verbale. Sa posture de près de 2 mètres ne doit pas seulement être droite et fière en toute circonstance, elle doit être absolument impériale. Face à un interlocuteur, jamais il ne doit détourner le regard, ou pire, baisser la tête. Jamais son visage ne doit laisser transparaître la moindre émotion indésirable ou incontrôlée. Lorsqu’il sourit, il est impensable qu’une ride vienne enlaidir son visage - un beau visage est un visage de confiance. Et s’il ressent de la colère, il ne doit pas avoir l'air colérique, il doit inspirer l’exact sentiment qu’il souhaite paraître. C’est un exercice difficile mais auquel il a été entraîné toute sa vie.

D’ailleurs, ses vêtements non plus n’ont droit à aucune fantaisie. Il n’y a aucun pli involontaire ni le moindre flottement, car ce serait indigne d’une personne de son rang. Il serait même possible qu’il soit insensible à des fruits agissant sur l’apparence ou la tenue - mais bon, ce sont des rumeurs qu'il reste à prouver. En ce qui concerne les couvre-chefs, il porte le plus souvent une casquette militaire qui, à nouveau, ne cause aucun souci à sa chevelure. Ses cheveux lisses épousent harmonieusement les traits de son visage et aucune mèche n’a le courage - ou la folie - de se révolter contre son maître. Est-ce qu’une bourrasque de vent le décoiffe ? Un peu, mais sa casquette se charge de protéger sa dignité. Tout est méticuleusement pensé pour que son image demeure immaculée.

La noblesse l’ayant habitué à un grand choix vestimentaire, il se sent parfois limité en raison du code interne de la Marine. Toutefois, par l’usage de ficelles politiques et relationnelles, il a négocié le port d’un uniforme légèrement différent consistant en une tenue complète composée d’une chemise, d’une cravate et d’un manteau de qualité supérieure. Par souci de conformité, il s’efforce cependant de porter le blanc emblématique de la Marine et d’avoir son symbole sur sa veste, marquant ainsi son appartenance à l'institution. Par pur caprice esthétique, il porte le plus souvent des gants noirs qui lui permettent également d’éviter de toucher ce qu’il trouverait autrement dégoûtant. Par fidélité à sa famille et pour rappeler aux autres qu’ils ne proviennent pas du même milieu, il porte systématiquement la croix noire, écusson des Serafino qui fait écho à la forme de celui du Gouvernement Mondial.


III. L'HISTOIRE.


Gasperde est le deuxième enfant et premier fils de la maison Serafino, famille noble du royaume d’Ilusia et alliée du Gouvernement depuis six générations. Sa naissance est fêtée en grande pompe, avec un cortège entier pour célébrer sa venue. Exceptionnellement, même le bas-peuple a été autorisé à regarder de loin les festivités et a reçu l’honneur d’offrir des cadeaux au nouveau-né. Cette même année, la mort de Barbe Blanche est source de joie parmi les grandes familles et la venue de Gasperde est vue comme un signe du destin. Sa carrière était déjà toute tracée : il deviendra un important représentant du gouvernement, un riche homme d’affaire ou un habile ambassadeur et épousera une noble d’un royaume voisin afin de solidifier les relations entre les deux familles.

Les dix premières années de sa vie sont riches et passionnantes. Il reçoit une éducation sévère et exigeante mais apprend beaucoup tout en ayant du temps pour se divertir. Il possède un budget pour ainsi dire illimité et profite de tous les avantages mis à sa disposition. Ces avantages se cristallisent par l'assimilation de valeurs fortes, comme l’importance de l’humanité, de la noblesse et du Gouvernement mondial. Il est un enfant heureux et, s’il ne réalise pas la chance qu’il a, évolue dans un luxe qu’il considère comme naturel. Les serviteurs de maison font ses quatre volontés et il s’amuse de l’infinité de caprices qu’il peut faire impunément.

Les règles de bienséance et de respect à témoigner aux autres nobles font partie intégrante de son éducation. Toutefois, l’atmosphère si légère d’antan s'efface progressivement au profit d'un climat de doute, voire de peur. Le temps qu’il avait à disposition laisse place à une étude de l’histoire stricte, relatant les effroyables agissements des pirates. Jouissant d’une certaine autorité et surtout d’argent, les Serafino font venir des marines qui effraient Gasperde avec leurs récits, lui provoquant des cauchemars durant une grande partie de son enfance. On lui parle par exemple du sanguinaire Gold Roger ou du monstrueux et belliqueux Barbe Blanche, qui a assassiné de nombreux pères et mères de la Marine afin de libérer un criminel. Bien qu’effrayé, il rêve de pouvoir les arrêter et s’imagine souvent, une épée à la main, affronter des pirates.

En deux ans à peine, l’espoir d’une amélioration s’éteint. Les pirates sont une racaille indésirable, mais il y a pire : les révolutionnaires. Ce groupe qu’on pensait disparu resurgit et menace l’ordre établi. Gasperde, incapable de comprendre la complexité des événements, réalise tout de même une chose :  lui, sa famille et tous les nobles du monde sont la cible d’ennemis puissants, les visant eux tout particulièrement. L’équilibre même du monde est menacé par des individus égoïstes, jaloux et dangereux. Pour comprendre l’enjeu géopolitique actuel, les parents du jeune garçon dépensent sans compter pour faire venir des instructeurs. En parallèle, le petit Serafino rencontre le bas-peuple et constate leur modeste qualité de vie.

***

Plus tard, vers ses 15 ans


Gasperde marche à côté de son père, largement salué par les citoyens qu’il croise. Leur rendant un sourire impérial, il croise les mains dans son dos et tourne la tête vers le jeune adolescent.

« Vois, mon fils. Une population heureuse et protégée est une population soumise et productive. Ils sont de toute manière trop stupides pour vivre sans notre brillant intellect. »

D’une droiture absolue, Gasperde regarde ces gens travailler, suer et se tuer à la tâche. Il y avait quelque chose de malsain dans ce que lui disait son père. Mais… il oeuvrait pour un monde meilleur. Force est de constater que ces gens semblent apprécier les nobles malgré la différence de qualité de vie.

« Père, si la population est heureuse, pourquoi vouloir tout détruire ? Pourquoi des gens veulent piller et attaquer le peuple ? Pourquoi vouloir ainsi détruire un système qui fonctionne ? »

« Ils pensent que nous avons eu de la chance et considèrent notre supériorité comme injuste. Ils ne réalisent pas le travail que nous avons fourni pour nous élever au-dessus des autres. Pour ce qui est de la politique, n’oublie pas tes cours : les ennemis du Gouvernement sont des criminels. Peu importe leur idéologie, leur vision du monde ou leurs objectifs, ils se dissimulent derrière le mensonge du progressisme. Un pirate n'est jamais bon, il y a toujours de la pourriture en lui. Et ne parlons même pas de ces abjectes créatures humanoïdes des mers. »

Gasperde affichait une petite moue qu’il dissimula rapidement. Pourquoi tant de pirates, alors ? Chaque jour, il voyait des bataillons de marines surveiller les mers et les terres. Il avait étudié l’économie, une telle armée coûte chère, ce qui signifie que le monde est infesté d’ennemis du Gouvernement. Comment était-ce seulement possible ? La noblesse garantissait l’éducation au peuple, et voici comment ces gens les remerciaient ? C’était à n’y rien comprendre.

***

Cette discussion avec son père fait encore écho chez Gasperde et a été cruciale notamment le jour de ses dix-huit ans. Lors d’une gigantesque soirée mondaine accueillant plusieurs nobles du royaume et même du royaume des Fleurs, le sujet principal était loin d’être centré sur lui. Tous les convives échangeaient sur le danger d’un possible nouvel âge d’or pirate. La noblesse, et par conséquent leur mode de vie, était menacé. Tandis que les dénonciations et les critiques affluèrent durant l’anniversaire du Serafino, un soudain silence assourdit la pièce. Dans un mouvement élégant, le nouvel adulte aux cheveux d’argent toisa l’assemblée après s’être lever et avoir joint ses mains dans son dos. Il imposait une présence particulièrement puissante malgré son âge et la qualité des convives.

« J’ai pris la décision difficile, mais nécessaire, d’intégrer la Marine et de transmettre nos valeurs à ceux qui sont chargés de notre protection. Il est de notre devoir d’instruire les petites gens et je suis prêt à endosser un pénible rôle si c’est pour permettre à la noblesse et au Gouvernement de perdurer. Qui d'autre qu'une personne de notre rang pour guider le peuple ? Les moyens traditionnels ne sont plus suffisant. Peut-être l'un de nous doit se sacrifier pour garantir le futur de notre espèce... de notre système. »

L’éloquence était une composante de l’éducation d’un noble. Avec un long discours, il avait subjugué l’audience malgré le caractère exceptionnel de son intervention. Il fut critiqué par ses parents qui jugeaient ce rôle ingrat, mais une idée avait germé dans la tête de tous ces gens : N’avait-il pas raison ? Une noblesse menacée ne méritait-elle pas de penser à des circonstances inédites ? Et s’il le faisait… ils n’auraient pas besoin de se salir les mains. C’était parfait.

La proposition de Gasperde fit d’autant plus du chemin que le destin força la famille Serafino à constater une terrible réalité : Le danger était omniprésent. Pour ses vingt-et-un ans, il fut promis à une noble du royaume des Fleurs et un voyage fut entrepris. Accompagné de sa mère, Gasperde expérimente avec horreur la cruauté des pirates. Une bande d’hommes-poissons menèrent un violent abordage qui manqua d’être fatal pour sa mère. Incapable de se battre, le jeune homme se cache en attendant l’intervention de la Marine - qui les accompagnait pour assurer leur protection. L’ordre restauré, Gasperde critique crûment le manque de réactivité et d’efficacité de ces soit-disants “gardes”. Il n’offre aucun regard compatissant à ces hommes qui étaient prêts à se sacrifier et est pris d’une pulsion meurtrière, mettant en joue un soldat avant de se contenir.

Le mariage eut lieu et pour des raisons politiques inhérentes à cette union, le second enfant des Serafino se déplaçait souvent jusqu’au royaume des Fleurs. Par respect aux coutumes aristocratiques des Serafino, une formation au sabre lui fut donnée par un épéiste de talent engagé par ses parents. Durant cette période, son physique se renforce et il prend goût au frisson du combat, qu’il expérimente en tout lieu, y compris sur la mer. Il apprécie par ailleurs naviguer et, s’il aime tenir la barre, il dédie majoritairement son temps à l’intendance et devient ainsi cambusier à ses heures perdues. Malgré la surveillance de la Marine, Gasperde connut de nouvelles attaques et tentatives de vols. Il s'agace de plus en plus d’être incapable d’agir malgré son statut. Ironiquement, ce sentiment le force à reconnaître une qualité existant même chez les humains inférieurs : le courage et la volonté d’agir.

Début 1550, Gasperde planifie une discussion importante avec ses parents pour ré-exprimer son désir de rejoindre la Marine. Malgré leur effroi, ses arguments font mouche. Outre ce qu’il avait déjà présenté quelques années plus tôt, la maison Serafino pourrait profiter d’une relation plus privilégiée avec une telle institution et, par extension, d'un lien avec le Gouvernement lui-même. De plus, il avait une grande soeur et un petit frère largement capable de perpétuer l’héritage familial et sa pérennité. Ainsi, il intègre quelques semaines plus tard les rangs de la Marine. Il était une personne intelligente, cultivée et capable de se battre outre mesure… mais son entrée - ainsi que sa promotion immédiate - a été rendue possible par un habile jeu d’influence politique, et en aucun cas par mérite. Ce n’était pas tout, afin de renforcer le potentiel de Gasperde, ses parents dépensent beaucoup d'efforts et une véritable fortune dans la recherche et l'achat d’un fruit puissant. L’ajout du Gasu Gasu no mi, un fruit considéré digne du rang d'un noble, eut un poids non-négligeable pour les privilèges douteux qu’il obtient.

En tant que membre de la Marine, il ne tarde pas à se retrouver sur le front. Toutes les erreurs qu’il peut commettre sont rapidement pardonnées et il bénéficie à ses débuts d’un entraînement privilégié pour savoir utiliser son fruit. Avec l’expérience, il ose finalement agir de lui-même et montre rapidement beaucoup d’autorité et une bonne capacité à se battre. Contrairement à ce qu’il a pu penser ou faire par le passé, il est beaucoup plus enclin à apprécier le travail des autres humains, aussi inférieurs soient-ils. Pour lui, ils ne sont pas responsables de leurs humbles origines. Au contraire, c’est aux nobles de les prendre en charge. En particulier lorsque, comme lui, ils disposent d’un pouvoir si impressionnant. Les fruits du démon n’ont de démoniaques que le nom… ils sont un don de Dieu.

Malgré les cadeaux hiérarchiques dont il a bénéficié, il peine à accepter, pour la première fois de sa vie, l’étrange sentiment de recevoir des ordres ne provenant pas de ses parents, mais c’était le sacrifice qu’il avait décidé de faire. En échange de nombreux de ses privilèges, il se fera le défenseur de l’humanité et de la noblesse contre la folie révolutionnaire et pirate. Et... avec ses accomplissements, il s'assurera dans le futur n'avoir à recevoir d'ordres de personne, si ce n'est les seuls dignes de lui forcer la main : Le Gouvernement et les Tenryubito.

« Une opposition au Gouvernement n’est pas un acte d'héroïsme ou de progressisme, c’est un crime… et si tu es en dehors des lois du Gouvernement, ta place est soit en prison, soit dans la tombe. »

***

De nos jours, sur une île près d'Ilusia

Les flammes crépitaient devant des visages traumatisés. La fumée générée avait obscurci le ciel et l'odeur de brûlé, mêlée à celle du sang, faisait grimacer même les soldats les plus aguerris. Le petit groupe de marine dépêché sur place évacuait les civils les plus touchés sous les ordres d'un grand homme à la chevelure argentée. L'imposant incendie qui touchait le village commençait "étrangement" à se dissiper à mesure que le Vice-Lieutenant s'approchait du centre des habitations, mais quelques flammèches facilement maîtrisables demeurèrent faute à une maîtrise incomplète de son fruit.

Au sol, quelques pirates exténués et blessés levaient péniblement des yeux larmoyants. Leur capitaine aurait pu remplir une baignoire entière alors qu'elle se lamentait et suppliait pour sa vie. Le bois obscurci par les flammes craquait sous les bottes de Gasperde, qui s'approchait lentement de celle qui avait mené l'attaque. Le coeur de celle-ci battait si fort que même le soldat le plus lointain pouvait ressentir sa peur.

« Vandalisme, pillage, agression, meurtre et surtout opposition à l'autorité suprême du Gouvernement. Ton sort est scellé. » murmure-t-il calmement au vaincu tout en la regardant de haut avec un air inquisiteur.

La tête de la femme heurta le sol dans un désespoir terrible. Elle avait échappé maintes fois à la justice, mais elle finirait dans des geôles, où elle y croupirait pendant très, très longtemps. D'un simple regard, un marine comprit que Serafino lui demandait de l'emmener. Peut-être l'aurait-il tuée immédiatement si c'était une révolutionnaire, mais il se sentait d'humeur généreuse, aujourd'hui.

Sous une pluie de remerciements, le Vice-Lieutenant s'approcha du sergent en charge depuis plusieurs mois de la traque de la "Capitaine au ruban rouge", une pirate plus gênante que dangereuse, et l'écrasa du regard. Alors que le sous-officier pensait subir le caprice d'un noble et mourir pour avoir échoué à sa tâche, Gasperde hocha simplement la tête en sa direction, lui permettant de rompre les rangs.

« Vous n'avez plus à porter le poids de votre uniforme, soldats. Vous n'avez plus à craindre la réprimande d'officiers égoïstes et incompétents. Je vais m'occuper... de tout. »

Dans un subtil mélange de fascination et de surprise, le petit groupe de Marine fêta leur victoire et embarqua sur le navire. Gasperde savourait silencieusement cet instant, constatant avec fierté qu'il ne manquait plus que ça à la Marine : Quelqu'un de meilleur qu'eux, capable de les guider. Triomphant, il rejoint également le navire, qui fit aussitôt voile vers la base.

« Apportez-moi un thé. Ce feu m'a donné soif. »

Chronologie / Résumé:


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

TON PSEUDO ? Skolens
QUEL ÂGE ? 23 ans
COMMENT TU ES VENU ICI ? Invitation cordiale par de gentilles personnes
TES IMPRESSIONS ? Très bonnes : Beau, intéressant et le tirage est marrant


FICHE PAR FALLEN SWALLOW

Gasperde Serafino

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Gasperde Serafino

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Re: Gasperde Serafino — Sam 5 Sep 2020 - 23:52
Petit tirage s'il vous plaît
Yubel

Civil(e)

Yubel

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Date d'inscription : 20/08/2020

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Re: Gasperde Serafino — Dim 6 Sep 2020 - 0:35
Choix final : Fruit du Gaz

Bon courage pour ta présentation ! Comme c'est un fruit de rang S, nous pourrons te le refuser si la qualité de la présentation n'est pas suffisante.
Yubel

Civil(e)

Yubel

Métier : Ecrivain

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Messages : 53
Date d'inscription : 20/08/2020

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Re: Gasperde Serafino — Mar 8 Sep 2020 - 18:24
Hey ! Je passe ici pour valider (ou pas) ta présentation.

Alors première chose : Wow. Franchement, j'avais oublié la justesse de tes rps et la rigueur qui s'en détache. Je suis incapable d'en faire autant (je suis pas une référence) et j'ai peu lu de gens qui peuvent le faire.

Tes descriptions sont propres, tu ne tombes pas dans les écueils de décrire des banalités et chaque paragraphe précise le personnage. D'ailleurs les deux descriptions se font assez naturellement échos car de son physique on apprend beaucoup sur son mental et inversement.

Pour ton histoire, je reste admiratif. J'avais déjà entrevu quelques brides auparavant, mais on est sur personnage extrêmement complexe et pourtant toujours cohérent.

Le fait que tu puisses sortir un personnage aussi nuancé dès la présentation avec des justifications pour chaque trait renvoi à la rigueur mentionné au début. Il est gris (et beaucoup de noir quand même hein), et j'apprécie grandement de voir ce genre de personnage dans des camps où on les attend pas forcément non plus. Y a des évolutions possibles, mais tu nous sors un personnage déjà très complet.

Et évidemment la cerise sur le gâteau, un résumé complet aux petits ognons pour qu'on se perde pas. C'était pas demandé, ni obligatoire, mais tu l'as fait et tu l'as bien fait.  

Du coup pour moi la sentence est sans appel, je te valide avec 2000 dorikis. J'ai vu que tu avais demandé le grade de Vice Lieutenant, mais si tu le souhaites, tu peux débuter au grade de Lieutenant vu que tu as les Dorikis nécessaires.

Évidemment, ton fruit t'es entièrement accordé.

Fais moi savoir ta décision en privé, en attendant, bienvenue officiellement sur WOP !
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