Une lame dans la nuit
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Une lame dans la nuit
Leriala Cruevoens

Civil(e)

Leriala Cruevoens

Localisation : Honey Gold
Métier : Mercenaire/Tueuse à gage

Dorikis : 1700

Messages : 2
Date d'inscription : 17/09/2020

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Une lame dans la nuit — Ven 18 Sep 2020 - 0:39


I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Cruevoens
• PRÉNOM : Leriala
• SURNOM : Lame de l'ombre
• GENRE : Féminin
• ÂGE : 24 ans
• RACE : Humaine
• ILE D'ORIGINE : Honey Gold
• MÉTIER : Mercenaire/tueuse à gage
• FRUIT DU DÉMON :aucun
• CAMP :Civil
• AUTRE CAPACITÉ :Combat aux poignards/dagues, sniper
• AVATAR : Alleria Coursevent


II. LES DESCRIPTIONS.


MORALE
Tout se monnaie. La vie d’une personne, le pain que l’on mange, l’arme que l’on brandit, le service à table au restaurant du coin. Vous pouvez mettre un prix sur tout ce que vous voyez et si vous avez assez de liquide sur vous, vous pouvez le prendre. La vie n’est pas plus simple que ça. Voilà la base de ce qui régit le monde de Leriala. Le monde autour d’elle mérite que l’on vive, mais à une seule condition, que l’on ait de quoi payer pour y survivre. Elle n’est pas avare, ni dépensière, mais elle connaît la valeur de l’argent, les ardoises, les crédits, les prêts, tout cela, elle ne connaît que trop bien et elle s’y refuse.

Leriala est une femme gentille, elle n’hésitera pas à payer sa tournée dans les bars avec ses amis qu’elle se fait pendant les tournées de soirs de beuveries. Championne du levé de coude, elle aime le goût du liquide ambré qui coule dans sa gorge ou la brûlure d’un alcool plus fort. Elle aidera les personnes âgées à traverser la route quand il y a du passage de calèche ou trop de foule. Mais tout cela, c’est quand elle ne travaille pas.

Le maître-mot de son travail, le client est roi, tant qu’il paie.
Froide et calculatrice pendant ses heures de besognes, elle noue de nouveaux contacts avec de futurs clients, fait la messagère, parfois pacifique, souvent beaucoup moins. Elle a besoin de cette rigueur, de cette froideur pour ne pas se lier. Ni à la clientèle, ni à ses collègues. Le client est roi, tant qu’il paie. Et l’amitié, la camaraderie et fraternité sont des faiblesses. Combien de fois, a-t-elle entendu que des hommes et des femmes, plus expérimentés qu’elle, étaient morts, parce qu’ils étaient amis avec la personne qu’ils devaient assassiner ? Se lier, c’est créer une faiblesse et les faiblesses sont mortels.

C’est pour ça que tous n’est que façade chez mademoiselle Cruevoens. Les verres, qu’elle boit à la taverne, adossée au mur dans le fond de la salle, jamais au bar, en tournant le dos à la porte. Quelqu’un pourrait surgir à l'intérieur de la salle et l’attaquer pour la poignarder. Toujours avoir une issu de secours aussi. Elle reste la plupart du temps prête des escaliers vers l’étage de l’établissement ou la porte des cuisines. Prévoir ce qui peut mal se passer pour que tout se passe bien.

Elle ne fait pas de pitié, ni envers ses amis, ouqui que se soit. Si on tente de l’empêcher d’arriver à ses fins, elle y mettra les moyens pour éliminer les obstacles. La personne est plus grande, plus forte ? Quelques gouttes de poison et s’en sera finis d’elle. Plus rusée, avec des gardes du corps ? Attendre la nuit, se faufiler dans sa chambre et lui trancher la gorge, silencieusement, telle une ombre.

Voilà pour son travail, mais elle n’a pas que cela dans la vie. Elle s’intéresse aussi au temps. Le vent, les vagues, les récifs. L’aventure l’appelle depuis qu’elle est petite, elle rêve de partir de Honey Gold pour s’envoler et parcourir le monde. Mais les chaînes des Corbeaux la retiennent. Elle regarde alors quand elle a le temps, l’horizon, les vagues s’écrasant sur la berge. Les allées et venues des navires la font rêver, pourquoi ne pas s’enfuir en prenant ses maigres affaires et ne jamais revenir ? L’honneur, elle doit quelque chose à l’organisation et tant qu’elle ne l’aura pas remboursé, elle ne partira pas. Ça et le fait que les Corbeaux ont des agents un peu partout sur les Blues.

Elle apprécie aussi de boire un bon verre en bonne compagnie, que cela soit un connaisseur qu’elle vient de rencontrer ou un pilier de comptoir qu’elle connaît depuis qu’elle vient régulièrement dans l’établissement. Pour ne rien gâcher, la musique dans les auberges et autres établissements lui plaît. Elle écoute tout ce qui passe à ses oreilles. La bière, le picrate, et les alcools communs, elle peut les déguster quand elle veut, à chaque coin de rue, presque. Elle les apprécie, mais pas autant que les alcools plus rares, primés et surtout goulus. Elle se dirige alors dans un des établissements où elle a ses entrées pour déguster un de ses nectars et se détendre en discutant de ses arômes avec un autre client.

Depuis peu, elle s’est entichée du fils d’un des clients de l’organisation. Elle sait très bien qu’elle ne devrait pas, mais le voir s’entraîner à l’escrime, se concentrer pendant qu’il prend des cours… Cela fait déjà plusieurs mois, bien qu’il se morigène à chaque fois qu’elle y retourne, ça ne l’empêche pas de revenir. Qu’est-ce qui lui a plu, elle ne saurait pas le dire.

Elle est très méfiante dans ses habitudes, elle ne prend jamais deux fois de suite le même chemin pour aller à sa destination, elle fera un détour, s’arrêtera pendant quelque temps, quitte à faire attendre son client ou collègue. On lui a plusieurs fois reproché de faire attendre les clients, mais cela ne lui a pas fait changer d’avis. Prendre des habitudes est mortel dans son métier.

Ce qu’elle pense des autres ? La marine n’est pas gênante, tant qu’elle ne met pas son nez dans les affaires de l’ordre. Faire disparaître quelques marines, ça arrive de temps en temps, les pirates sont parfois tellement méchants, ils lancent des raids la nuit et tue les marines qui enquêtent de trop prêt. Un accord tacite sur Honey Gold, les marchands sont les abeilles travailleuses, et le corbeau vient prendre son dû, de temps en temps. Les marchands ferment les yeux sur elle et ses collègues, ils peuvent leur rapporter gros.




PHYSIQUE
Elle n’est pas une sirène, mais elle sait envoûter les hommes avec sa beauté, qu’elle a reçu à la naissance.

Elle possède un corps svelte, des courbes généreuses, qu'elle met en avant pour jouer de ses charmes. Un bonheur pour les yeux des hommes, moins pour leurs portes-feuilles. Ses yeux sont bleus, avec parfois l’impression qu’ils sont presque blancs, mais il n’en est rien, le reflet de la lumière sur ses cheveux donne cette impression. En faisant plus attention, on peut remarquer des reflets verts. Ses longs cheveux blonds sont d’un brillant éclatant, elle en prend beaucoup soin. Son visage est tendre, rassurant, elle sait jouer de ses expressions faciales pour communiquer. Parfois grimace, elle sait amuser la galerie quand il faut pour avoir une autre tournée ou juste faire exploser de rire les gens pour continuer de passer une bonne soirée.

Elle mesure un mètre quatre-vingt pour soixante-huit kilos. Un peu lourd, pour une belle femme plantureuse ? Normal, avec l’entraînement qu’elle s’oblige à faire chaque jour religieusement, elle n’est que muscle fin sous la peau. De la course, du combat à arme blanche, du tir, et même ponctuellement de la natation. Tout cela pour son travail. Elle a donc des bras moyennement puissants, taillés pour une explosion de vitesse plus que la force brute.

Au niveau de ses habits, elle reste discrète, des robe simples blanche, verte, bleue, mais jamais rouge, n’allant pas avec sa couleur de cheveux. Elle sait se mettre en valeur quand elle en a besoin, mais ne se maquille jamais, le teint de sa peau, ses yeux faisaient très bien leurs offices sans artifices. Elle a plusieurs tenues pour sortir, mais la plupart du temps, elle se retrouve juste avec une robe simple pas trop cher. Pour s’amuser la nuit, pas besoin de faire le paon. Elle ne porte que très peu de bijoux, ne s’étant pas fait percer les oreilles, nous pouvons déjà oublier les boucles d’oreilles. Des colliers précieux, elle n’en a pas, elle se balade toujours avec une lanière en cuir avec une angélite.

Cependant, elle se balade toujours avec une cape avec une capuche, assortie avec la couleur de sa robe, bien évidemment. Ainsi, elle est toujours armée. Des dagues, des poignards, des pistolets, des crochets aussi. Tout ce qu’il faut à Leriala pour se défendre se trouve à la portée de sa main dans une doublure de sa cape. Devenue automatisme, une de ses nombreuses armes peut se retrouver à tout moment dans sa main pour se défendre ou tuer.

Quand elle marche, elle le fait toujours silencieusement, non pas sur la pointe des pieds, mais sur l’extérieur de la plante. Ainsi, elle a un meilleur appui sur le sol, tout en ne faisant pas de bruit. Une habitude qu’elle a prise depuis toute petite. Droitière de cœur, elle n’en reste pas moins aussi habile grâce à son ambidextrie. Quand elle se plonge dans une intense réflexion, pesant le pour et le contre, elle penche la tête de gauche à droite, comme un personnage de dessin animé.

Ses longs doigts sont très agiles grâce à l’utilisation des outils de crochetage, de ses armes de poing, des armes à feu et de son arc qu’elle n’utilise que pendant le travail. Elle se voit parfois les faire courir sur un instrument de musique, tel un violon ou un piano. Devenir une artiste sur la mer, voguant selon son envi. Mais pour cela, la dette doit être payée.



III. L'HISTOIRE.


Bonjour,
Je me présente, je m’appelle Henri, je voudrais bien réussir ma vie comme Leriala. Être aimé, gagner de l’argent et surtout être intelligent. Mais vu que je ne suis pas un humain, ça n’aide pas. Enfin, je vais plutôt vous aider. Je suis sûr que vous vous posez des questions. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? De quelle couleur sont ses sous-vêtements ? Comment est-elle devenue une mercenaire ? Vous saurez tout cela en écoutant mon histoire.

Moi, qui je suis ? C’est simple, je suis un criquet. Henri Criquet. Pour vous servir. Et je suis la petite Leriala depuis qu’elle est sortie du ventre de sa mère. Pourquoi me demanderez-vous ? Parce que c’est mon travail, tout simplement, après tout Jiminy a fait un travail formidable avec Pinocchio en le faisant devenir un véritable petit garçon. Moi, mon travail, c’est de consigner la vie de cette demoiselle.
Une femme se trouve sur un toit, plus haut, une tenue moulante en cuir noir. Allongée sur les tuiles de la toiture, elle observe un bâtiment au loin avec une lorgnette, sa cible est en train de discuter avec un client. Cependant, elle ne doit pas faire de mal à sa cible, il va falloir détruire ce qu’il est en train de construire avec le client plus subtilement.

Mais Leriala se trouve en bas, elle observe le ciel et sa cheffe sur le toit. En robe verte avec sa cape assortie, elle arrive à couper le vent et à résister au froid de l’automne qui s’installe. Elle a beau être en mission, elle n’en reste pas moins boudeuse. Pourquoi ? Elle s’attendait à une mission plus palpitante que de devoir être la seconde main. Elle se fait songeuse, possiblement rêve-t-elle de faire cette mission à la place de sa supérieure. Mais elle ronge son frein, pour réussir, il faut avancer lentement et sûrement.

Son cœur s’accélère, je peux le sentir grâce à mes sens de criquet. Elle a beau avoir de telles aspirations, elle se connaît aussi. Pour une première mission sur le terrain, qui semble avoir été donnée par un client important, elle ne peut pas être l’exécutrice. Il faudra qu’elle s’y reprenne à deux fois avant de voir les gestes de communication que lui fait Sereeva du haut du toit. Le client est parti, ils doivent maintenant le filer, gagner les informations qui lui ont été transmis et contrecarrer les plans de la cible.

Je saute dans la capuche de sa cape pour ne pas perdre celle dont je m’occupe depuis sa plus tendre enfance. Elle s’élance sans bruit dans les rues de Honey Gold. Les tavernes tournent encore à plein régime à cette heure, et même si elle avait battu le pavé, on n’aurait pas fait attention à elle. Elle avale rapidement le chemin qui la sépare de l’établissement où se trouve les personnes qui la concernent, sans courir, se faire repérer est le meilleur moyen de ne pas réussir une mission.

Elle s’adosse à un mur en pierre en regardant les gens passés devant elle, sur sa gauche, sa superviseur, elle lui indique les deux objectifs. Elles partent en prenant chacun une cible, celui qui sert de garde du corps au client de la cible à Leriala et celui qui est protégé par Sereeva. Elles doivent apprendre tout ce que ces deux hommes savent pour les saboter. Alors qu’elles partent toutes les deux dans la même direction avec un intervalle différent, je peux en profiter pour vous raconter l’enfance de notre héroïne.
Le criquet s’installe plus confortablement sur une pliure de la cape en s’allongeant légèrement et continue son histoire :

La petite est née il y a de cela vingt-quatre ans à Honey Gold. C’est une véritable native, elle a le commerce dans le sang, c’est peu de le dire, étant une fille d’un couple de marchands. Je lui ai été offert alors qu’elle venait de sortir de l’œuf, si vous me permettez l’expression. Une tradition du côté de la famille de son père, je lui porterais bonheur. Après tout pourquoi pas, quels parents ne veulent pas le bonheur de ses enfants ? Elle ne sera pas fille unique, plus tard, elle aura un frère ainsi qu’une petite sœur.  

Au début, j’étais en cage, je regardais la petite faire sa vie, je ne rêvais que d’une chose m’enfuir. Quelle idée d’offrir un criquet à un enfant pour lui porter bonheur ? Moi aussi, j’ai une famille ! Enfin, passons.

Ce fut une période heureuse pour la petite, elle ne manquait de rien, les affaires de ses parents marchaient bien. De ce que j’ai compris, ils vivaient de la vente d’objet d’art, des antiquités ainsi que de pierreries. Des produits de luxe, donc indispensables pour la riche bourgeoisie et les marchands les plus riches. Pendant mon emprisonnement je me suis attaché à la petite, et peu à peu, sûrement le syndrome de Stockholm me direz-vous, je n’ai plus eu envie de m’enfuir, mais plutôt de la protéger et de raconter son histoire.

C’est ainsi que je deviens son ange gardien. Je volais à son secours et j’empêchais les catastrophes avant qu’elle n’arrive. Cette petite avait besoin d’un héros et j’étais devenu celui dont elle avait besoin. J’étais son chevalier de l’ombre, j’étais son criquet. Comment me demanderez-vous, arrivais-je à faire tout cela ? Demande-t-on à un magicien comment il réalise ses tours ? Alors ne me posez pas la question !

Pourtant, les choses n’ont pas duré. Les affaires de la boutique ont commencé à tourner au ralenti, les clients se sont faits moins nombreux, ou avec moins de liquidités. Et à Honey Gold, il y a un dicton, tout s’achète, tout se vend, et parfois, les esclaves se vendent vite. Un enfant ou deux dans la famille en moins cela fait moins de bouches à nourrir et donc moins de dépenses.

Avec de nombreuses négociations, ils réussirent à éponger leurs dettes en vendant seulement Leriala et Rataro, leurs fils. Les larmes aux yeux de devoir se séparer de leurs enfants, ils purent les serrer dans leurs bras alors qu’ils venaient d’être vendu. Ils leur promirent de les racheter à leurs futurs maîtres et de leur rendre leurs libertés le plus vite possible. Elle était dans son huitième printemps. La petite tête blonde, qui suivait sans broncher les esclavagistes, qu’était son frère fut vendu en premier, un carriériste, il travaillerait donc dans une mine.

La petite se débattit tant et si bon qu’elle réussit à mordre un des gros bras qui la retenait avant de tenter de s’enfuir de l’estrade où on l’avait mise en valeur pour en tirer le prix qu’on voudrait bien en donner. Rubicond, le maître esclavagiste allait lui donner le fouet quand une offre vient du fond de la salle, trop généreuse pour être ignoré, on vendit la petite qui venait de mettre un premier pied dans le Corbeau.

Qu’est-ce que le Corbeau vous allez me demander ? J’y viens, ne vous inquiétez pas. L’organisation qui venait d’acheter Leriala était présente sur toute l’île de Honey Gold, tentaculaire, elle se trouvait même sur toutes les Blues, travaillant pour ses clients à travers le monde. Leurs buts, remplir le contrat pour lequel ils ont été payer. Meurtre, falsification de preuves, destruction de bons, menaces, vols, voilà dans quoi trempait le Corbeau, mais toujours sans se faire repérer. Leurs marques de fabrique, ne laisser aucune trace.

C’est ainsi qu’elle commença son entraînement, on l’avait acheté pour son énergie, sa force et son regard plein de hargne et de fureur. Tous les jours, elle devait lire, comprendre les interactions de chacune des organisations de la ville, connaître le plan de la ville en étudiant chacune des rues, des ruelles, des ponts entre les toitures, installés par le Corbeau. Une somme de connaissances à en avoir le vertige. Mais la petite tenait bon, pour la seule raison que ses parents lui avaient promis qu’ils viendraient la chercher.

Pendant un an, elle étudia, mémorisa et planifia la ville. La première partie de sa formation se finissait, maintenant aguerris dans l’orientation au sein de la ville, elle pourrait être utile.
Ses premières missions, enlever des clous d’un banc, faire une croix sur un mur au coin d’un bâtiment spécifique, payer un ivrogne pour qu’il fasse diversion pendant quelques secondes, voilà à quoi se limitait ses ordres. Mais elle était payée, quelques berries, mais un bonbon dans la bouche était toujours meilleur qu’une pièce qui ne lui servait à rien, après tous ses parents viendraient bientôt la sauver.

C’est ainsi qu’elle continua sa formation, la ville était finie, maintenant, il lui fallait l’armer. Des cours théoriques et pratique de chimie deux fois par semaine, le matin, l’art de l’empoisonnement, assommer, paralyser, engourdir voire, tuer. L’art du crochetage de serrures lui fut ainsi appris, pour se rendre dans des endroits normalement inaccessibles. Douée de ses doigts, il ne lui fallut pas un an pour maîtriser le sujet, réussissant à crocheter une Finley Mc Meyson V2 avec double sécurités et synchronisateur.

En tout, elle passa huit ans à attendre ses parents, vainement. Pendant ce temps, elle prit goût à l’alcool, à la navigation, qu’elle étudiait sur son temps libre, personne ne lui interdisant. Mais elle absorba telle une éponge tout ce qu’on lui apprit, l’art de l’empoisonnement, du maniement de la dague et des poignards, le tir à l’arc comme au fusil, le pistage en ville sans se faire découvrir, elle devint une touche-à-tout dans de nombreux domaines et surtout une arme parfaite au service du Corbeau : espionne, mondaine et bien sûr guerrière.

Elle avait un peu plus de seize ans quand elle fut emmenée dans le bureau de la Corneille. La Corneille est une personne mystérieuse, certains dans l’organisation disent qu’elle n’est jamais la même personne, d’autres disent qu’elle a plus de deux cents ans. Je m’attendais au pire comme au meilleur, ses parents étaient venus la chercher, on lui rendait sa liberté ? Les mains moites, Leriala ouvrit la porte, un vieillard aux longs cheveux blancs l’attendait enfoncer dans un fauteuil derrière un bureau.

Elle s’assit dans la chaise face à lui. Moi, perché sur l’étagère d’une bibliothèque, qui n’était là que pour faire la décoration, je me demandais pourquoi on l’avait fait venir. C’est alors qu’un homme sortit du coin de la pièce derrière la nouvelle recrue.

Mademoiselle Cruevoens, vous avez maintenant finis votre formation au sein du Corbeau. Nous savons tous ici que vous souhaitez revoir votre famille mais il nous ai impossible d’accéder à votre requête qui est de vous laisser les rejoindre.

Un silence de mort s’installe entre les trois personnes dans la pièce. Une goutte de sueur roule sur la tempe de la jeune fille. Elle n’ose pas se retourner, elle a compris, l’homme de paille face à elle ne fait que donner le change à ceux qui veulent rencontrer la Corneille, le véritable se trouve derrière elle.

L’homme s’exprime sur un ton calme et mesuré, il lui explique que bien que ses parents soient déjà venus pour tenter de rembourser la dette de leurs filles, ils en étaient impossibles. L’organisation était très claire sur le sujet, seul les membre peuvent toucher à l’argent que l’organisation doit, Leriala était donc la seule à pouvoir rembourser. Cela faisait maintenant six ans qu’ils s’étaient présentés au Corbeau et ils n’étaient plus revenus depuis. Ils avaient oublié leurs filles.

La mine sombre, il fallut plusieurs jours à la demoiselle pour se remettre de ce coup au moral. On lui confia cependant des missions dont elle s’acquitta sans broncher et professionnellement. Un marchand venait de vendre un sac de pierre pour une forte somme, son travail : empêcher que celui qui a payé se retrouve avec la marchandise. Une autre, tout simplement faire en sorte que quelqu’un disparaisse, il était mauvais pour le commerce.

Elle apprit bien plus tard, que ses parents avaient disparu, ils avaient quitté l’île, ne pouvant pas récupérer leurs filles, ne voulant pas continuer à Honey Gold, ils avaient fait leurs valises il y a de cela cinq ans. Ils avaient tenté pendant un an de kidnapper leurs filles pour s’enfuir mais en vain. Maintenant, elle se retrouvait seul, entouré de voleurs, d’assassins et coupes jarrets. Néanmoins, elle ne fut pas triste, pas autant que j’aurais pu l’imaginer. Elle continua ainsi à vivre sa vie dans les ombres, à travailler en tant que mercenaire et tueuse à gage pour le Corbeau.

Je parle, je parle, mais nous sommes en train de perdre le fils de la mission du moment. Ultra importante, top secrète, notre blondinette n’a aucune information, mis à part qu’il faut faire en sorte que la cible n’arrive pas à ses fins. De ce que j’ai entendu pendant que je vous racontais l’histoire de la choupette, l’homme et le garde du corps rencontrés plus tôt dans la soirée sont des messagers, et pas les plus simples.

Très prudent, ils ont fait plusieurs détours, se sont arrêter plusieurs fois pour vérifier s’ils n’étaient pas suivis, en gros des professionnels. D’après ce que je comprends, le moment de frapper n’est pas loin, Leriala se tend, elle sert son pistolet à cas où elle devrait se défendre.

Tu te rapproches, tu attends qu’ils déposent le colis, tu le récupères quand ils sont partis et tu t’en vas, mission accomplie. Simple non ?

Elle se rassure en se parlant à elle-même. Elle murmure plutôt, pour ne pas se faire remarquer, bougeant à peine les lèvres, même moi avec mes sens de criquets j’ai du mal à comprendre.  Enfin, elle passe devant les deux personnes qu’elle piste, fait mine de rentrer dans la maison. Les deux hommes ne font pas attention à elle. Plusieurs minutes de filatures les mènent jusqu’au quartier commerçant, une ruelle derrière une boutique d’antiquité. La mercenaire se trouve sur les toits, plus simple vu qu’elle s’est fait voir par ses cibles. N’ayant pas eu le choix pour continuer de garder la piste des deux gus.

Regardant de tous les côtés, ils retirent une brique d’un des murs pour un glisser un paquet avant de refermer derrière eux. Ils filent alors lentement, faisant attention à tous ce qui les entourent pour ne rien louper. On ne laisse pas de traces dans leurs travails non plus. Moins bons messagers que Leriala n’est voleuse, plusieurs minutes après leurs départs, elle descend à la cache et récupère la marchandise avant de se rendre au quartier général en prenant des détours, passant par les toits, les égouts et plusieurs ruelles tortueuses. Faire simple, c’est plus facile, mais compliqué c’est rester vivante et faire une entrée fracassante !

Elle rentre ainsi dans le bureau de la Corneille. Ses ordres, empêcher la transaction et ramener ce qui devait être échanger entre les deux hommes. Sans un pli, elle pose la boite sur le bureau du même vieil homme. Je ressens plus que n’entend l’homme derrière elle, je ne sais pas comment il fait pour que même moi, un criquet je n’arrive pas à savoir où il se trouve dans la pièce quand nous rentrons avec la petite.

Belle exécution mademoiselle Cruevoens. Maintenant ouvrez le colis je vous prie.

Elle se fige pendant un instant avant d’obéir. A l’intérieur se trouve une broche en argent patiné, elle représente une plume, une plume de corbeau.

Vous faites maintenant officiellement partie des nôtres. Félicitation, mademoiselle.

Depuis cet évènement, elle travaille pour le Corbeau depuis trois ans. Elle rembourse l’argent qu’elle doit à l’organisation pour l’avoir acheté, nourrit, logé, blanchit ainsi que formé. Plus de vingt millions de berries. Elle se retrouve à regarder la mer, rêvant encore de naviguer et de s’enfuir pour vivre de nouvelles aventures. Et oui je vous ai mentis, vous n’avez pas appris la couleur des sous-vêtements de Leriala bande de gros dégeulasses !
(a)


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

TON PSEUDO ? Sifius
QUEL ÂGE ? 30 ans
COMMENT TU ES VENU ICI ? C'est Jax qui m'a kidnappé
TES IMPRESSIONS ? Du potentiel


FICHE PAR FALLEN SWALLOW

Bobby

Membre CP

Bobby

Dorikis : 2000

Messages : 35
Date d'inscription : 30/07/2020

Une lame dans la nuit Empty
Re: Une lame dans la nuit — Ven 18 Sep 2020 - 13:53
Félicitations
Tu es validé !

Un criquet, ça vit autant de temps ? :p

Hormis ça, j'adoré ta présentation, vraiment (et j'vais sans doute gratter un rp parce que voilà quoi !)

J'ai pas grand chose à dire honnêtement, parce que c'est impeccable ou presque : les fautes sont certainement un problème d'attention ou de relecture, le jaune pétant pour son dialogue a elle-même ne m'a pas fait du bien et l'importance de son groupe est certainement trop exagéré (influence sur les blues, ce serait déjà pas mal !) ; mais excepté ces points, c'est nickel !

Tu es validée à 1700 dorikis en tant que civile avec la modique somme de 1.000.000 de berrys en guise de bonus de préouverture !

Bon jeu sur WOP !

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